Dégradation ou destruction volontaires et gratuites des biens publics ou privés : voilà la définition du vandalisme. Ce fléau peut toucher aussi bien les installations de votre ville, ses sites naturels que votre propriété, vos moyens de transport ou encore votre outil de travail. Quelles que soient les formes qu’il revêt, le vandalisme a toujours un coût. Il convient de s’en prémunir et, le cas échéant, de savoir comment réagir. On fait le point sur ce sujet d’actualité et sur les meilleurs moyens pour s’en protéger.
Vandalisme : la réalité de la situation
Les derniers chiffres émanant du ministère de l’intérieur sont édifiants ! En 2016, 658 000 ménages se sont déclarés victimes d’acte de vandalisme contre leur logement soit 2,3 % des ménages français. La même année, c’est 1 188 000 ménages qui se sont déclarés victimes de vandalisme à l’encontre de leur voiture, chiffre qui correspond à 4,2 % des ménages de notre pays…
Selon les derniers chiffres, c’est dans le département du Rhône, des Yvelines et du Pas-de-Calais que le vandalisme serait le plus important avec entre 7500 et 9500 actes recensés par an. En France, les dépenses consécutives à des dégradations volontaires de bien publics s’élèvent à 5,5 milliards d’euros chaque année. Et ce chiffre n’inclut évidemment pas le coût du vandalisme subi par les particuliers.
Les solutions pour s’en protéger
Pourtant, il existe des solutions simples et efficaces pour se prémunir de certains types de dégradation et de vol. Parmi celles-ci, il y a tout un arsenal de vis, de boulons et d’écrous réputés antivol comme ceux que l’on peut retrouver sur Vis-Antivandale.com.
Ensuite, il convient d’être bien assuré. Tant au niveau de son logement que son véhicule. Mais il convient de rester vigilant face aux subtilités de certains assureurs !
Ainsi, si vous êtes victime d’un acte de vandalisme dans le cadre d’un cambriolage, c’est-à-dire en cas d’effraction constatée, votre assurance contre le vol prendra en charge les dégradations commises. Mais si vous rentrez de vacances et constatez que des graffitis ont été apposés sur votre façade, ou que votre salon de jardin a été détruit, il n’y aura pas de prise en charge par votre assureur. Du moins, pas dans le cadre de votre assurance contre le vol. Il faut donc être attentif à bien avoir souscrit les garanties optionnelles qui permettent le remboursement des actes de vandalismes en l’absence d’effraction.
Pneu crevé, rayures sur la carrosserie, bris de glace… Les actes de vandalismes sur votre voiture peuvent prendre des formes très diverses et engendrer des réparations très couteuses. La première étape, si vous constatez une dégradation volontaire sur votre véhicule, est d’aller porter plainte auprès de la gendarmerie ou du poste de police le plus proche (plus d’infos ici). En effet, le récépissé du dépôt de plainte sera requis par votre assureur auto pour déclencher l’application des garanties prévues par votre contrat en de telles circonstances.
Soyez le plus précis possible dans votre plainte quant à la description que vous fournissez des dégâts constatés sur votre véhicule. N’éludez aucun détail car c’est cette description qui servira de base à votre compagnie d’assurance pour évaluer le montant de votre indemnisation.
Celle-ci sera au final décidée par l’expert mandaté par votre assureur, qui déterminera le prix des réparations nécessaires. Bon à savoir : une tentative de vol de la voiture, entraîne généralement une meilleure indemnisation. Encore faut-il pouvoir être en mesure d’en apporter la preuve à votre assureur !